Myriam Marzouki est ancienne élève de l’ENS, agrégée de philosophie. Elle s’est également formée au théâtre comme comédienne dans le cadre universitaire puis à l’École du Théâtre de Chaillot avant de passer à la mise en scène en créant sa compagnie, la Compagnie du dernier soir, en 2004. Elle a enseigné la philosophie en Seine-Saint-Denis, elle intervient également à l’université et à Sciences Po Paris. Son travail de metteure en scène porte essentiellement sur des textes contemporains d’auteurs vivants. Entre 2004 et 2010, elle a monté des textes de Nathalie Quintane, Francis Ponge, Georges Perec, Jean-Charles Massera, Véronique Pittolo, Patrik Ourednik, Emmanuelle Pireyre. En 2011 à Avignon, à l’invitation du chorégraphe Boris Charmatz, artiste associé du Festival, elle crée et interprète « Invest in democracy », une performance sur la langue de la dictature tunisienne. En 2013, elle crée « Le début de quelque chose » d’après le texte d’Hugues Jallon, au Festival d’Avignon. Dans « Ce qui nous regarde », créé en 2016, elle interroge les regards sur le voile dans une forme très personnelle de théâtre documentaire. Elle travaille actuellement avec Sébastien Lepotvin à l’écriture de son nouveau spectacle, « Que viennent les barbares » (création en 2019 à la MC93 de Bobigny), autour des crispations identitaires dans la société française.